FRASQ – édito

Festival de performances au Générateur de Gentilly, 2017

L’appel au(x) vivant(s) lancé l’an dernier avec « bougez-vous, sinon tout va craquer » a su réveiller les synapses et activer le mode de survie. Les 10 ans du Générateur sont passés en force et [frasq], pour sa 9ème édition, s’inscrit dans la résistance !

Situé à la périphérie des convenances artistiques et géographiques, la rencontre [frasq] représente depuis 2009, une aventure humaine unique. Capable de rassembler une communauté d’artistes au croisement de toutes les disciplines, elle incarne un moment de liberté de création et d’idée. Une situation séduisante qui permet cette année à l’évènement de s’étirer à l’international avec la venue d’artistes colombiens et israéliens.

Le coup d’envoi du festival sera donné par David Noir. Artiste complice du Générateur depuis de nombreuses années, il s’emparera du lieu pour en faire une performance-fleuve dont il a le secret.

Personnalités venant de tous horizons, les autres artistes invités mettront un point d’honneur à ne pas se limiter dans la forme de leurs propositions. En adhérant à tous les genres : performance, sculpture, peinture, musique, théâtre et danse, les énergies se recentrent davantage sur la rencontre et l’expérimentation.

Toujours bien ancré dans la voie de la recherche et profitant de ces nouvelles alliances, [frasq] lance – en collaboration avec micadances – sa première scène-tremplin « Pile ou [frasq] ». Plateforme d’expression nécessaire, elle sera dédiée aux artistes et/ou performeurs de la jeune génération. Une périsphère artistique synonyme de curiosité et d’ouverture qui se révèlera essentielle pour les 10 ans de FRASQ en 2018 !

© Eléonore Gros & Anne Dreyfus, 2018